Le samedi 14 juin 2011, 14 adhérents de l’association, ont été très aimablement reçus au « moulinage du Pré du Roi » (à Pourchères, près de Privas) par M. Etienne Borne et sa femme, ainsi que par ses deux sœurs et son fils pour visiter le jardin du « moulinage du Pré du Roi ». Il faut signaler que ce jardin est privé et ne se visite pas.
Ce moulinage a été construit en 1825 par M. Durand. Mais dès 1830-1835, il a été exploité par François Borne, l’arrière grand père du propriétaire actuel, qui l’acheté en 1850. Ensuite, il a été exploité par Charles Borne son fils, puis par Marcel Borne son petit fils, puis enfin, par Etienne Borne qui a exercé le métier de moulinier pendant 50 ans. Le moulinage a cessé toute activité en 2005.
Le jardin a été réalisé en 1875 par Charles Borne sur une conception du paysagiste Gabriel Luizet. Nous nous y rendrons assez rapidement après avoir regardé le plan d’époque car le tonnerre gronde et l’orage menace.
Le jardin est constitué d’une grande pelouse centrale entourée d’une allée circulaire bordée d’arbres séculaires ; il subsiste encore un grand nombre de hautes futaies. Les essences sont nombreuses : pins, sapins, ifs, cèdres et des séquoias géants (Sequoiadendron giganteum) et aussi des tilleuls, marronniers, érables… Sur la droite une rivière artificielle traverse la pelouse. Elle prend sa source dans une grotte en rocaille, passe sous un pont de pierre et s’élargit dans un vaste bassin. Un verger et un jardin potager, toujours en exploitation, prolongent l’ensemble. Sur des terrasses, à droite, existait autrefois un vignoble.
L’ensemble est remarquablement conservé et dégage une impression de fraîcheur, encore accentuée par l’orage et la pluie qui finissent par arriver à la fin de notre visite.
Nous rappelons que cette visite est réservée aux adhérents de l’association à jour de leur cotisation 2011.
Pour en savoir plus sur les visites réservées aux membres de l’association.
Nous devons encore remercier toute la famille Borne pour leur accueil fort sympathique et pour le temps qu’ils ont consacré à nous montrer ce jardin dont on sent bien, à leur propos, qu’ils ont à cœur à maintenir en l’état.